AU FIL DE LA LITURGIE |
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31 MARS 2024 - RESURRECTION DU SEIGNEUR (Année B) |
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Veillée pascale : Mc 16, 1-7 Le sabbat terminé, De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Levant les yeux, En entrant dans le tombeau, Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : Et maintenant, *** Jour de Pâques : Jn 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre Pierre partit donc avec l’autre disciple Ils couraient tous les deux ensemble, En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; C’est alors qu’entra l’autre disciple, Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, |
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Pape François Accueillons nous aussi cette invitation, l’invitation de Pâques : allons en Galilée où le Seigneur Ressuscité nous précède. Aller en Galilée signifie, d’abord, recommencer. Pour les disciples c’est retourner sur le lieu où, pour la première fois, le Seigneur les a cherchés et les a appelés à le suivre. C’est le lieu de la première rencontre, le lieu du premier amour. A partir de ce moment, ayant laissé leurs filets, ils ont suivi Jésus, écoutant sa prédication et assistant aux prodiges qu’il accomplissait. Pourtant, étant toujours avec lui, ils n’ont pas compris complètement, souvent ils ont mal interprété ses paroles et devant la croix ils ont fui, le laissant seul. Le Ressuscité leur dit : “ Repartons d’où nous avons commencé. Recommençons. Je vous veux de nouveau avec moi, malgré et au-delà de tous les échecs”. Voilà la première annonce de Pâques que je voudrais vous livrer : il est possible de toujours recommencer, parce qu’il y a toujours une vie nouvelle que Dieu est capable de faire repartir en nous. Aller en Galilée, en second lieu, signifie parcourir des chemins nouveaux. C’est aller dans la direction opposée au tombeau. Les femmes cherchent Jésus au tombeau, elles vont faire mémoire de ce qu’elles ont vécu avec lui et qui maintenant est perdu pour toujours. C’est l’image d’une foi qui est devenue commémoration d’un fait beau mais fini, seulement à rappeler. Par contre, aller en Galilée signifie apprendre que la foi, pour être vivante, doit se remettre en route. Elle doit faire revivre chaque jour le début du chemin, l’étonnement de la première rencontre. Et ensuite faire confiance, sans la présomption de tout savoir déjà, mais avec l’humilité de celui qui se laisse surprendre par les voies de Dieu. Voilà la deuxième annonce de Pâques : la foi n’est pas un répertoire du passé, Jésus n’est pas un personnage dépassé. Il est vivant, ici et maintenant. Il marche avec toi chaque jour, dans la situation que tu vis, dans l’épreuve que tu traverses, dans les rêves que tu portes en toi. Il ouvre des chemins nouveaux où il te semble qu’il n’y en a pas. (Hom. 3.04.21) *** Psaume 117 (118)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Le bras du Seigneur se lève, La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs |
Pour la méditation quotidienne :
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Aujourd'hui, Dieu notre Père, tu nous ouvres la vie éternelle par la victoire de ton Fils sur la mort, et nous fêtons sa résurrection. Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux, pour que nous ressuscitions avec le Christ dans la lumière de la vie. |