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AU FIL DE LA LITURGIE |
Bulle d'indiction du Jubilé ordinaire de l'année 2025 : l'espérance ne déçoit pas (lire) |
6 AVRIL 2025 - 5EME DIMANCHE DE CAREME (Année C) |
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Evangile selon saint Jean (8, 1-11) Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, Mais Jésus s’était baissé Comme on persistait à l’interroger, « Celui d’entre vous qui est sans péché, Il se baissa de nouveau Eux, après avoir entendu cela, Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » *** Psaume 125 (126) Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, Alors on disait parmi les nations : Ramène, Seigneur, nos captifs, Il s’en va, il s’en va en pleurant, |
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Pape François Les interlocuteurs de Jésus sont enfermés dans les impasses du droit et veulent enfermer le Fils de Dieu dans leur perspective de jugement et de condamnation. Mais Lui n’est pas venu dans le monde pour juger et condamner, mais pour sauver et offrir aux gens une vie nouvelle. Et comment réagit Jésus devant cette épreuve? T out d’abord, il reste silencieux pendant un moment, puis il se penche pour écrire avec son doigt sur le sol, comme pour rappeler que le seul Législateur et Juge est Dieu, qui avait écrit la Loi sur la pierre. Puis il dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre». De cette façon, Jésus fait appel à la conscience de ces hommes: ils se sentaient «paladins de la justice», mais Lui leur fait prendre à nouveau conscience de leur condition d’hommes pécheurs, en raison de laquelle il ne peuvent s’arroger le droit de vie ou de mort sur l’un de leurs semblables. A ce moment, l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés — c’est-à-dire les plus experts de leurs propres misères — ils s’en allèrent tous, renonçant à lapider la femme. Cette scène invite également chacun de nous à prendre conscience que nous sommes pécheurs et à laisser tomber de nos mains les pierres du dénigrement et de la condamnation, des commérages, que nous voudrions parfois lancer contre les autres. Quand nous parlons mal des autres, nous lançons des pierres, nous sommes comme eux. A la fin, il ne reste que Jésus et la femme, là, au milieu: «La misère et la miséricorde», dit saint Augustin. Jésus est le seul sans faute, le seul qui pourrait jeter la pierre contre elle, mais il ne le fait pas, parce que Dieu «ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive». Et Jésus congédie la femme avec ces paroles magnifiques: «Va désormais ne pèche plus». Et Jésus ouvre ainsi devant elle un nouveau chemin, créé par la miséricorde, un chemin qui demande son engagement à ne plus pécher. C’est une invitation qui vaut pour chacun de nous: quand Jésus nous pardonne, il nous ouvre toujours une voie nouvelle pour avancer. En ce temps de carême, nous sommes appelés à nous reconnaître pécheurs et à demander pardon à Dieu. Et le pardon, à son tour, tout en nous réconciliant et en nous donnant la paix, nous fait recommencer une histoire renouvelée. Toute vraie conversion vise à un nouvel avenir, à une vie nouvelle, une vie belle, une vie libérée du péché, une vie généreuse. N’ayons pas peur de demander pardon à Jésus, parce qu’il nous ouvre la porte de cette vie nouvelle. (de l'Angélus du 7.4.19) |
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Pour la méditation quotidienne :
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Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Lui qui règne avec Toi et le saint Esprit pour les siècles des siècles. |